La décision a été prise lors d'une réunion en visioconférence des ministres de l'énergie de l'Alliance, qui réunit 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), menés par l'Arabie saoudite, et des producteurs extérieurs à l’OPEP, avec à leur tête la Russie.
L’Alliance a indiqué dans un communiqué que les ministres "ont reconduit le plan et le mécanisme d'ajustement de la production mensuelle approuvés (depuis le mois d’août dernier) avec une augmentation de 400 000 barils par jour, pour le mois d'avril 2022".
La décision de l’OPEP+ a été résiliente aux pressions faites par les principaux consommateurs, menés par les États-Unis, pour injecter davantage de pétrole brut sur les marchés mondiaux, qui subissent une insuffisance de combustible, en raison des perturbations qui affectent les approvisionnements russes, dans un contexte d’escalade du conflit en Ukraine.
Les États-Unis et 30 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie ont anticipé, dans la journée du mardi, les résultats de la réunion de l'OPEP+ en approuvant l’injection de 60 millions de barils puisés depuis les réserves stratégiques, dans un effort pour juguler la flambée des prix, qui avaient atteint leur plus haut sommet, depuis près de 10 années.
À 03 h 30 GMT, juste après le communiqué de l’OPEP+, les contrats à terme sur le brut Brent, pour une livraison en mai, se négociaient à 113,03 dollars le baril, soit une augmentation de 8,06 % par rapport au prix de clôture des échanges du mardi.
Les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en avril, ont bondi de 7,47 %, soit 7,72 dollars, à 111,13 dollars le baril.
Les ministres des pays membres de l’OPEP+ ont décidé de tenir leur prochaine réunion à la date du 31 mars. (AA)
-1732280990-1732302011.jpg&h=190&w=280&zc=1&q=100)
